Lancement du programme Erasmus rural

Le Département soutient le programme Erasmus Rural mis en œuvre par l’association InSite dans ses communes rurales de moins de 1 500 habitants.

Depuis de nombreuses années, le Département mène une politique volontariste pour accompagner les territoires ruraux à propos de leur développement et de leur attractivité. Dans le cadre du Pack jeunes 64, l’exécutif départemental souhaite également renforcer son soutien aux initiatives locales en faveur de l’engagement citoyen des jeunes.

Le programme Erasmus Rural, porté par l’association InSite, répond à cette double ambition. L’objectif est de permettre un changement de regard sur la ruralité et les jeunesses.

L’association propose un accompagnement sur mesure aux communes rurales pour les aider à dynamiser leur territoire grâce à des missions de volontariat (en service civique ou autres dispositifs) menées par des jeunes de 18 à 25 ans. Ceux-ci sont amenés à vivre dans la commune et deviennent, pour un temps, citoyens du village afin de partager le quotidien des élus, des acteurs associatifs et des habitants.

Une première réunion de lancement

Ce vendredi 18 novembre, Thibault Renaudin, fondateur et délégué général d’InSite, Marianne Beseme, présidente d’InSite, Olivier Alleman, conseiller départemental délégué à l’Accompagnement de la jeunesse et Annick Trounday, conseillère départementale, se sont retrouvés à Arette pour une première réunion de lancement de cette démarche.

Dans l’esprit de Pierre Casabonne, maire d’Arette, « le programme Erasmus est très intéressant pour les petites communes qui ont des idées et des projets mais pas toujours le temps et les moyens de les mener à terme » (lire par ailleurs).

Le collectif de communes Arette, Sainte-Engrâce, Aramits, ainsi que la commune d’Estérençuby, participent à cette expérimentation.

Deux projets pour un jeune « Erasmus rural »
Pierre Casabonne, maire d’Arette, souhaite confier deux projets à un jeune « Erasmus rural » : « Nous voudrions engager un travail autour de l’émigration. Nous savons déjà que plus de 500 Arettois ont émigré entre 1850 et 1950. Régulièrement des familles venues d’Argentine sont en quête de leurs racines. Nous avons un joli chantier à mener. Par ailleurs, un jeune extérieur à la commune pourrait nous aider à proposer par exemple des voyages aux ados et aux jeunes de notre village. »