L’association Patrimoine poursuit son chemin

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Malgré un contexte difficile, la section Patrimoine de l’Association culturelle du Barétous affiche un dynamisme qui lui permet d’envisager sereinement l’avenir.

A la suite d’un instant de recueillement à la mémoire des trois membres de l’association disparus durant l’année écoulée, Jean-Claude Escarain a ouvert sa première assemblée générale de président par la présentation du rapport d’activités. Après avoir rappelé qu’une seule sortie avait pu avoir lieu à la Ferme de la Porte d’Aspe à Gurmençon, il a énuméré avec enthousiasme de fort intéressantes réalisations.

On retiendra tout d’abord l’opération photos de classes des écoles du canton et du collège qui a permis de rassembler 60 clichés et se poursuivra dans le prolongement du plus ancien qui remonte à Arette en 1892…

Au printemps, Jean-Luc Casteig a publié son livre « Arette, un village béarnais dans la Grande Guerre » conçu avec le soutien de Robert Espelette, Baptiste Etchandy et d’une subvention municipale d’Arette.

Durant l’été, la donation Cazaurang a vu Jacqueline Ballé-Calix et Renée Cazaurang-Butel, filles de l’éminent historien d’Issor Jean-Jacques Cazaurang, remettre à l’association les 350 objets figurant dans son musée privé sur l’agriculture et l’élevage. « Nous leur attribuerons la place qu’ils méritent, de même qu’au fonds d’archives de la même provenance et traitant de l’histoire de la vallée qui nous est parvenu le 30 décembre » a précisé Jean-Claude Escarain, ravi de donner aux deux dames le titre de membres bienfaiteurs.

Le président a également évoqué d’autres actions classiques de l’association Patrimoine dont la Covid-19 n’a pas eu raison : Baptiste Etchandy et ses amis du matériel agricole ancien travaillent sur une rarissime charrette tirée par un âne, Madeleine Sansot revoit régulièrement ses couturières, le numéro 19 du bulletin est paru et, durant l’été, Pierre Biu, assisté d’Andrée Ipas et Joseph Lapeyre, a ouvert le musée 5 après-midi par semaine.

Bonne santé financière

Ce rapport a été adopté à l’unanimité tout comme le bilan financier détaillé par le trésorier Francis Talou et en excellente santé grâce notamment aux subventions d’Aramits et d’Arette. Il en ira de même pour le renouvellement des administrateurs Joseph Arrègle, Christiane Chandernagor et Jean Capdeville.

S’agissant de l’année qui s’ouvre, Pierre Biu prépare un ouvrage sur l’usine de sandales Pée-Laborde, fermée le 19 août 1994, et dont il reste à Arette une vingtaine d’ouvriers. En collaboration avec Le Pays d’Art et d’Histoire, une exposition sur les morts et les prisonniers arettois entre 1939 et 1940, première année de la guerre, aura lieu en mai. Représentant l’Association pour la Mémoire de l’Emigration (AME), Jacques Couratte entend poursuivre le partenariat avec la mairie concernant l’exil en Californie et ce qu’il a appelé « le voyage à l’envers », à savoir la découverte par les descendants d’émigrés de la terre natale de leurs ancêtres. Pierre Casabonne et Jean-Pierre Traille, maire et maire-adjoint d’Arette, ont, de leur côté, insisté sur la nécessité de guider les jeunes sur les sentiers du patrimoine, à savoir de leur faire découvrir toutes les richesses que défend, avec une louable ardeur, l’association du même nom.