
Pierre Aristouy est né à Arette le 18 octobre 1920, ce qui faisait très exactement 100 ans dimanche. Passionné de rugby, il a été champion de France et finaliste de la coupe de France en 1946 avec la Section Paloise puis 6 fois international entre 1948 et 1950. Il jouait soit pilier, soit deuxième ligne.
Le centième anniversaire de sa naissance a donné lieu dimanche dernier à un rassemblement au cimetière d’Arette présidé par le maire Pierre Casabonne, qu’entouraient une nombreuse délégation du conseil municipal de même que plusieurs membres de la famille de Pierre, parmi lesquels ses filles Hélène et Marie-Paule.
Bientôt une place à son nom – Avant le dépôt d’une gerbe sur la tombe de l’illustre défunt, Pierre Casabonne a pris la parole en estimant « que la commune ne faisait que réparer un oubli, ce qu’elle aurait dû faire beaucoup plus tôt à l’encontre de celui qui représente un exemple pour la jeunesse ». Mais cet oubli sera encore mieux effacé dans quelques mois lorsque sera solennellement inaugurée la place Pierre-Aristouy sur cet espace jouxtant le centre de secours et le nouveau collège que fréquentait jadis Pierre afin d’entretenir sa condition physique.
Le maire d’Arette a également rappelé que le brillant rugbyman « avait toujours considéré le sport et plus particulièrement le rugby comme l’école de la vie en général et de la sienne en particulier » avec une pensée pour sa fin tragique à la suite d’un accident de la route entre Oloron et Pau en 1974.
A la fin de son intervention, Marie-Paule a chaleureusement remercié tout le monde, estimant que ses parents auraient été « très heureux d’être là ».
Et une voix s’est fait entendre qui a rappelé la modestie de Pierre et cet attachement à son village natal qui a sans doute contribué à la façon dont il a inspiré un autre pilier international qui repose à Féas, non loin d’Arette, à savoir Robert Paparemborde.