L’inauguration de cet espace a permis de rendre un émouvant hommage au chercheur passionné toujours soucieux de partager ses découvertes.
Membre de l’Académie des Vallées béarnaises et citoyen d’honneur de la ville d’Arette, Pierre Biu, disparu en avril dernier, a été, samedi 18 septembre, l’objet d’un très émouvant hommage grâce à l’inauguration de l’espace Pierre Biu aménagé à l’étage du musée du Barétous.
« Il s’agit de son espace », a estimé Pierre Casabonne, maire d’Arette, avant de souligner « que la recherche des vieux objets passionnément menée par Pierre servait la mémoire patrimoniale et qu’il allait donc de soi d’honorer sa propre mémoire ».
Réparti sur plusieurs pièces communiquant entre elles, l’espace Pierre Biu représente une remarquable valorisation de ce patrimoine mis en lumière en France ce week-end, en exposant avec méticulosité et un sens aigu de l’esthétique un grand nombre de vieux outils retrouvés par Pierre après avoir servi dans l’agriculture et dans le travail du bois ou de la pierre.
L’auteur de ces patientes recherches adorait les présenter en s’appuyant sur la profonde connaissance qu’il en avait acquise et sans hésiter à agrémenter ses exposés de savoureuses anecdotes.
« Très bel hommage »
« Sans Pierre, il n’y aurait pas de Musée du Barétous », a souligné Pierre Casabonne en guidant un long cortège de connaisseurs en tête duquel se trouvaient Janine, l’épouse du défunt, qui a tenu à exprimer « sa reconnaissance au conseil municipal et à l’association Patrimoine pour ce très bel hommage » et Philippe, son fils, pour qui ce père qu’il aimait tant « a travaillé jusqu’au bout et pourra ainsi continuer d’accueillir les visiteurs ».
La cérémonie inaugurale s’est poursuivie au rez-de-chaussée de la Maison du Barétous avec la présentation par Jean-Claude Escarain, président de l’association Patrimoine, du dernier travail de Pierre Biu, à savoir un ouvrage intitulé « Emile Pée-Laborde, sandalier du Barétous ».
Financée par la famille Biu et la section Patrimoine de l’Association culturelle du Barétous, la brochure sur cette entreprise profondément liée à l’histoire d’Arette sera publiée en octobre. Jean-Claude Escarain a considéré à ce propos « que nul ne pouvait faire mieux que son auteur ».
