L’élevage constitue la principale activité agricole d’Arette et permet de comprendre un paysage humanisé, avec son village de fond de vallée, entouré de champs et de prairies, ses hameaux et ses bordes isolées, dispersées sur le relief arrondi. Les bergers travaillent les terres en plaine pour faire le foin et passent deux à trois mois de l’été en altitude, avec leurs troupeaux où ils font paître les bêtes sur les prairies du Pescamou, de l’Arlas et de la Pierre Saint Martin. Leurs revenus principaux sont issus des ventes des bêtes et surtout de la fabrication de fromages.
La race bovine Blonde d’Aquitaine constitue l’autre grande partie de l’élevage sur la commune d’Arette. En effet de nombreuses exploitations pour pouvoir continuer l’activité agricole ne font que l’élevage de cette race à viande et les troupeaux se sont agrandis ainsi que la surface des exploitations.
Une voie nouvelle s’ouvre maintenant pour l’agriculture de montagne en ce qui concerne la filière qualité. Après les graves crises bovines des années 2000 le choix de nombreux agriculteurs se porte sur la filière viande qualité.
Une autre initiative intéressante est à mettre en exergue car encore plus exigeante c’est celle de l’agriculture biologique. Cependant celle-ci, demande une préparation de longue haleine et ne peut s’adapter qu’à un nombre restreint d’éleveurs.
Recensement agricole 2000 sur la commune d’Arette
Généralités – Superficie totale de la commune : 9223 ha – Superficie agricole utilisée communale : 1413 ha – Superficie agricole utilisée des exploitations : 2310 ha.
On observe une augmentation sensible de la surface moyenne passant en une vingtaine d’années de 27 ha à 38 ha par contre une diminution de la surface des grandes exploitations (+30 ha).
On observe une augmentation des surfaces réservées à l’herbe pour les élevages tandis que les surfaces céréalières ont diminué.
En une vingtaine d’années le cheptel de la commune d’Arette s’est trouvé totalement changé, avec une hausse des bovins (race à viande) et des ovins tandis que le nombre de chèvres et vaches laitières a diminué.
On observe une certaine stabilité dans les effectifs du nombre d’exploitants et co-exploitants et dans les tableaux précédents on note un renouvellement du monde agricole. En conclusion on peut dire que la situation du monde agricole Arettois est plutôt meilleure que celle constatée au niveau national.
1979 | 1988 | 2000 | |
Chefs et co-exploitants à temps complet | 69 | 53 | 59 |
Population active familiale sur les exploitations | 300 | 207 | 223 |
Unité de travail annuel familial | 197 | 121 | 151 |
UTA salariés permanentes | 23 | 2 | 6 |
UTA Totales | 220 | 123 | 157 |
UTA salariés permanentes | 15 | 0 | 0 |