L’EGLISE ST PIERRE ​D’ARETTE

Symbole d’un village meurtri par le séisme du 13 août 1967, reconstruite telle qu’elle était avant sa destruction par le tremblement de terre du 13 août 1967, l’église d’Arette est le bâtiment religieux le plus volumineux de la vallée de Barétous.
Sur son côté Ouest, s’ouvre une grande porte datée de 1693, ornée de divers éléments en pierre grise dont un fronton en arc brisé et une pierre cartouche avec une inscription surmontée d’un oculus aveugle.
Le texte en latin, difficilement lisible, est une invitation à entrer « Ingredere et invenies salutem in domino » (Entre et tu trouveras le salut dans le seigneur).
Sur la gauche de cette porte se trouve une pierre indiquant la date de l’édification de la nouvelle église (1971). La couverture de ce document dit assez bien la ressemblance du bâtiment actuel avec celui photographié au début du XXème siècle.
Côté Nord, le clocher massif et quadrangulaire est flanqué d’un porche (le « fourget », selon l’appellation locale) qui communiquait autrefois avec le cimetière situé sur la petite esplanade aujourd’hui occupée par le monument aux morts.

C’est à l’extérieur, dans le mur latéral de cet auvent qu’a été scellée une pierre des plus originales. Il s’agit d’un chrisme, nom donné à la représentation du monogramme de Jésus-Christ. Bien qu’en partie effacée, cette inscription réalisée sur une pierre gréseuse jaune nous délivre le message suivant : « Christ sauveur, qui était, qui est et qui sera le commencement et la fin »
Les experts en écriture grecque pourront, en effet, y reconnaître la lettre Ki « χ » qui correspond à notre « CH » ainsi que la lettre Ro « ρ » qui correspond à notre « R », « χ ρ » étant l’écriture abrégée de Christo.
A gauche de la croix, la première lettre de l’alphabet grec alpha « α » (non visible aujourd’hui) symbolisait le début tandis qu’à droite la dernière oméga « ω » (non visible également) signifiait la fin.
Ce chrisme est le témoignage le plus ancien de l’édifice actuel, vestige de la première église romane du XIIIème siècle détruite lors d’un incendie, en 1592, durant les guerres de religions.
En pénétrant dans l’église, par le porche, un oeil averti remarquera au dessus de la porte, côté intérieur, une pierre rectangulaire gravée portant la date de 1685, les clefs de Saint Pierre et l’inscription suivante :

JESUS  1685 St PIERRE
MARIE  St JEAN
JOSEPH PRIEZ POUR NOUS
JE VOUS SALUE FILLE DU PERE
JE VOUS SALUE MERE DU FILS
JE VOUS SALUE EPOUSE DU ST ESPRIT
JE VOUS SALUE TEMPLE DE TOUTE LA TRINITE

A l’intérieur, dans le choeur, le regard est attiré par un tabernacle en bois ouvragé et doré, riche d’une trentaine de personnages : scènes de la vie du christ, apôtres, anges de toutes tailles et crucifixion. Conséquence du tremblement de terre, la plupart des personnages ont des membres brisés et beaucoup d’ornements ont malheureusement été endommagés ou ont disparu. Quoiqu’il en soit, la composition scénographique se révèle à la fois ingénieuse, parfaitement réussie et tout à fait rare pour la région.
Surmonté d’une coupole, sans doute pour rappeler que St Pierre de Rome est le Saint patron de la paroisse d’Arette, cet objet d’art a fait l’objet d’une réhabilitation en 2004. Il a ainsi retrouvé son éclat originel de la seconde moitié du XVIIème siècle. La pièce principale du choeur reste cependant, sans conteste, le retable qui recouvre tout le mur au-dessus du tabernacle. D’après Victor Allègre, auteur des « Vieilles églises du Béarn » il serait dû à l’initiative de Mgr de Révol, évêque d’Oloron (1705-1735). Les tableaux d’inspiration espagnole ou peut-être portugaise, en raison de l’appellation de Joan au lieu de Juan, ont fait l’objet d’une restauration en ce début de XXIème siècle. A l’exception de Saint Paul, c’est un ensemble très familial puisque les personnages représentés sont tous des Galiléens parents ou amis de Jésus.

Au sommet, près de la voûte, un Dieu en majesté drapé de rouge et de bleu, veille sur l’église. Au-dessous, l’Assomption de la Vierge, puis encore en-dessous St Pierre, premier pape de la chrétienté, représentant de Dieu sur terre. A leurs côtés, quelques apôtres, chacun possédant un ou plusieurs objets permettant de les identifier. Paul avec un évangile et une épée, André avec la croix caractéristique de sa crucifixion, Jacques le majeur avec plusieurs coquilles et un bourdon de pèlerin, Philippe avec une croix et un livre, Barthélémy avec une longue croix et un coutelas, Jacques le mineur avec un simple bâton, Mathieu avec une hache, Jean l’évangéliste avec une coupe, Pierre avec 2 clefs et un coq. L’ensemble de ces personnages est séparé par des motifs floraux de très belle facture qui justifient pleinement que ce retable du XVIIIème siècle soit classé depuis 1951 à l’inventaire des objets des monuments historiques.
Il en va de même du lustre en bois doré (fin XVIIIème-début XIXème) suspendu au milieu de la nef et lui aussi récemment réparé.
Au fond de la nef, sous la tribune, se trouvent les anciens fonts baptismaux dont le bassin provient des carrières locales, sculpté sans doute par l’un des tailleurs de pierres d’Arette qui avaient jusqu’au milieu du siècle dernier une belle réputation.
Juste à côté, le confessionnal où le curé, installé dans cet espace très confiné, écoutait alternativement les confidences des paroissiens qui souhaitaient soulager leur conscience.
A l’étage, qui supportait jadis deux tribunes réservées aux hommes, trône un très beau lutrin du début du XVIème siècle. Fait de deux aigles affrontés, c’est à dire se faisant face, il servait naguère à soutenir les énormes livres des chants grégoriens, dont la plupart étaient d’un poids considérable.
Objet remarquable, ce lutrin, classé par les monuments historiques depuis 1906, est le meuble le plus ancien de l’édifice.

Les cloches

De la tribune au clocher il n’y a qu’un pas, ce qui nous conduit à évoquer l’histoire peu banale des cloches d’Arette. Les deux cloches actuelles de 800 et 400 kgs furent sauvées au moment du tremblement de terre au prix d’une véritable prouesse technique des sapeurs pompiers. Ces deux cloches ont été fondues, à Tarbes en 1893, à partir de l’unique cloche achetée en 1793 à la paroisse Sainte Croix d’Oloron pour remplacer les deux cloches originelles qui avaient été réquisitionnées par la convention pour les besoins de l’armée révolutionnaire (fabrication de canons et boulets).

Une église aux vitraux contemporains

Lors de la reconstruction de l’église, la municipalité confia la conception des vitraux à Paul Ambille, artiste peintre descendant d’une vieille famille arettoise. Né en 1930, ce dernier après avoir poursuivi ses études au gré des affectations de son père fonctionnaire des PTT, devint lauréat de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. En 1955, il obtint le premier Grand Prix de Rome de peinture et à ce titre résida 4 ans à la Villa Médicis. Ses oeuvres sont très connues dans le monde entier notamment aux Etats-Unis et au Japon où il est un artiste apprécié et reconnu. A l’annonce de la commande, Paul Ambille dessina 87 esquisses sur carton pour l’église d’Arette et soumit quelques mois plus tard ses propositions aux autorités civiles et religieuses qui en choisirent onze.
Il réalisa alors ces vitraux en étroite collaboration avec le maître verrier picard Claude Courageux avant de les répartir ainsi :
– sur la façade Ouest au dessus du portail classique : trois vitraux circulaires appelés oculus, un grand et deux petits,
– dans le coeur : deux vitraux rectangulaires situés sur les côtés et se faisant face.

– dans la nef : six vitraux également rectangulaires : 3 situés sur la façade Sud et 3 sur la façade Nord.
A noter que chaque vitrail porte, en bas à droite ou à gauche, les initiales de son généreux donateur et qu’à bien y regarder il est véritablement une entité en fonction du sujet traité.
Les couleurs dominantes donnent du relief au graphisme dépouillé du dessin initial. Toutes les compositions fourmillent de détails importants dans le cadre d’une symbolique chrétienne approfondie. Les couleurs, vives ou sombres, les contrastes recherchés permettent à la lumière changeante des saisons de rendre vivante chacune des scènes repésentées.

Vitraux du choeur

Dans le choeur se font face deux vitraux consacrés aux présents que les Arettois pourraient offrir, au seigneur, comme il le faisaient autrefois à leur abbé laïque.
Côté Nord, douze brebis s’avancent sur un chemin bordé de blocs de calcaire blanc et semblent se diriger vers l’autel. La brebis de tête est marquée d’un chrisme bleu sur son dos, chrisme qui rappelle celui de l’ancienne église et aussi la marque du propriétaire du troupeau : Dieu.
Sur le plan graphique, la puissance de cette représentation est perçue grâce à une construction picturale originale comportant plusieurs cercles en perspective, groupés dans un cercle contenant l’ensemble des brebis.
La dominante blanche accentue la pureté de cette scène champêtre.
Côté sud , douze palombes symbolisent les apôtres. L’une d’entre elles tenant dans son bec les clefs de St Pierre. Oiseau de la famille des colombidés, ces palombes évoquent à la fois la paix et aussi une tradition locale des plus originales : la chasse aux filets qui perdure dans le village voisin de Lanne. Du fait de l’orientation Sud du vitrail, l’opposition des bleus et blancs s’amplifie dans l’après midi et fait ressortir les attitudes toutes différentes des oiseaux soulignant la recherche minutieuse apportée dans l’élaboration de cet ensemble.

Les vitraux de la nef

La crucifixion de Pierre

S’estimant indigne d’être supplicié comme Jésus qu’il avait renié trois fois, l’apôtre Pierre fut crucifié la tête en bas. A la base gauche d’une croix renversée de couleur brun foncé, un cercle vert symbolise la tête du condamné, son visage tourné vers le ciel. La silhouette plus claire d’un corps apparaît par transparence sur la croix. Quatre languettes bleu clair évoquent le lac d’Albano à Castelgondolfo où les papes ont leur résidence d’été. Les couleurs sombres associées à un graphisme très dépouillé reflètent l’atmosphère angoissante de ce martyre.

Le vitrail de la colombe ou de l’esprit saint

Cette baie destinée à éclairer l’escalier d’accès à la tribune se trouve transformée par la magie du vitrail en une fenêtre de prison.
Au centre une colombe écarte des barreaux avec ses ailes. Paul Ambille a voulu relater la libération miraculeuse de l’apôtre Pierre, sorti de son incarcération de la prison Mamertine de Rome par un ange. La colombe, symbole de l’Esprit Saint, est également celui de la liberté et de la paix que chacun de nous souhaite pour notre terre. Cette aspiration est représentée par un cercle inondé de soleil en bas à gauche du vitrail.

Le vitrail de St Martin des Neiges

A la base du vitrail, trois flocons évoquent à la fois la station des sports d’hiver de la commune dont St Martin est le protecteur et la sainte trinité, dogme essentiel du christianisme.

St Martin apparaît, comme le veut la légende, en légionnaire, à cheval sur son destrier blanc, partageant son manteau rouge avec un pauvre agenouillé vu de dos. Les couleurs dominantes sont le bleu, le blanc et le rouge pour rappeler que St Martin (316-397) soldat ermite, évêque de Tours, fut le premier patron religieux de la France.
De plus ce vitrail est situé face à l’emplacement de l’ancien autel consacré autrefois aux combattants de la grande guerre dont le souvenir est honoré chaque année le 11 novembre, fête de la St Martin.

Le vitrail de St Pierre bâtisseur

Ce vitrail éclairait à l’origine les fonts baptismaux, lieu où l’église accueille ses nouveaux disciples et où les paroles de Jésus à Pierre ont tout leur sens : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirais mon église ».
A la base, à droite, la reproduction du chrisme, enchâssé dans le mur du porche, soutient un cercle où l’on distingue l’église actuelle avec son clocher et sur le terre- plein trois platanes au feuillage vert. Une truelle est tenue par la main de St Pierre qui occupe tout le côté gauche avec sa mitre bleue ornée de deux clefs noires. On reconnaît les autres accessoires du pape avec une crosse dorée à la hampe rouge et un ample manteau blanc. L’ensemble peut être aussi considéré comme un rappel de la bénédiction épiscopale de l’église actuelle.

Le vitrail de la résurrection.

C’est l’oeuvre majeure de l’artiste puisqu’elle évoque à la fois la violence du séisme du 13 août 1967 qui anéantit l’église d’Arette et aussi la résurrection du Christ qui est un peu la sienne. Le tiers inférieur, rouge foncé, barré verticalement en son centre de noir, représente le feu de l’intérieur de la terre.
C’est la lave volcanique en fusion dont l’éruption est souvent précédée d’un séisme et c’est aussi l’image de l’enfer, peuplé de démons harcelant les damnés dont on distingue trois mains implorant le pardon ou de l’aide.
Sur le côté gauche, figure en clair la date du tremblement de terre du 13 août 1967. Au dessus les zones blanches rappellent les énormes rochers calcaires tombés de la montagne et les cloches de l’église. Plus haut, c’est un incroyable chaos de pierres de gravats, de poutres sur un fond jaunâtre de poussière qui témoignent de la violence de la secousse sismique. Sur la droite on distingue un triangle bleu foncé qui représente le toit en ardoises du clocher éventré mais debout au milieu des décombres.
Au centre de cette vision apocalyptique se détache la silhouette du Christ ressuscité, les bras tendus vers le ciel. En outre, est également évoqué le saint du jour, qui était à l’époque Hippolyte, lequel selon la tradition fut traîné sur un chemin rocailleux par un char tiré par trois montures au galop. Cette course effrénée aurait provoqué un roulement assourdissant comparable à celui que l’on entend lors d’un séisme. Les croupes des trois chevaux sont représentées au sommet du vitrail par trois cercles bleus bien apparents.
Evoquer ainsi le séisme, l’enfer, le saint du jour et le Christ ressuscité sur un seul vitrail, constitue une prouesse artistique et technique qui mérite assurément d’être souligné.

Le vitrail de la Junte de Roncal

Ce vitrail évoque un accord de paix qui date de 1375 et que d’aucuns considèrent comme le plus vieux traité d’Europe encore en vigueur.
A la base du vitrail, figurent trois têtes de génisses et la borne frontière 262, symboles d’une bien étrange cérémonie qui réunit, chaque année au col de la Pierre St Martin, les béarnais de Barétous et leurs voisins navarrais de Roncal. Les armes de ces deux provinces ainsi que la date de cette rencontre (13 juillet) figurent d’ailleurs sur ce vitrail. De part et d’autre de la borne, leurs mains posées sur celle ci, trois maires français et trois alcaldes (élus) espagnols, prêtent serment de vivre en paix, moyennant la remise de trois génisses par les béarnais. C’est le prix à payer perpétuellement pour le sang versé et l’usage des pâturages d’estives. L’artiste a pris soin de placer cette cérémonie profane sous la bénédiction de St Eugène, le saint du jour. Il est représenté au centre des lieux où l’on distingue des zones blanches rappelant le paysage karstique caractéristique de La Pierre St Martin. Les pelouses d’altitude du Pic d’Arlas sont évoquées à travers les teintes irisées vertes et jaunes d’un triangle. Sous ce triangle, un cercle enferme trois lances qui servaient autrefois à délimiter la frontière lors de la cérémonie, tout en rappelant les anciens conflits.
Il est intéressant de noter que dans l’église d’Isaba, un vieux bas -relief en bois, situé également dans la tribune, représente cette cérémonie connue outre Pyrénées sous l’appellation de « tribut des trois vaches ».
L’ensemble de l’oeuvre laisse percer la sensibilité de l’artiste Paul Ambille et démontre l’étendue de sa culture religieuse.
L’abstrait côtoie judicieusement le figuratif tout en permettant de déchiffrer l’essentiel d’un message où la modernité se nourrit de la tradition.

Les vitraux de la façade Ouest

Dans le grand oculus, une croix bleue cobalt irradie de ses rayons l’inscription « Quo Vadis Domine ? » cette interrogation évoque la légende selon laquelle St Pierre fuyant les persécutions de Néron aurait rencontré le Christ sur sa route. A sa question « Où vas-tu seigneur ? » le fils de Dieu aurait répondu « Puisque tu abandonnes tes brebis, je vais à Rome pour qu’une fois encore, on me crucifie ».
Au dessous légèrement décalés de chaque côté, deux petits oculus portant respectivement les dates 1693 de la porte d’entrée de l’édifice et 1972, date de l’achèvement de la reconstruction de l’église actuelle.

L’inauguration officielle n’eut lieu qu’en 1973. Enfin, l’intérieur de l’église sont exposés deux tableaux récemment restaurés par « l’atelier de la Coquille ». Le premier situé dans la nef évoque le baptême du Christ. Ce tableau non signé, datant du XVIIème siècle, a manifestement souffert des conséquences d’un incendie. L’autre placé sous la tribune, au fond de l’église, est l’oeuvre de René Marie Castaing, artiste béarnais lauréat en 1924 du Grand Prix de Rome de peinture. Il évoque le sacrifice des jeunes français lors de la première Guerre Mondiale. Peint en 1920, « La mort du poilu » reflète l’engagement du peintre qui lui valut pour ses campagnes militaires la croix de guerre et les médailles d’Orient et de Serbie. 

Ci-dessus, la place de l’église telle qu’elle était au début du XXème siècle.
Le cimetière existant sur cette place fut transféré hors du village en 1895 car il y avait tant de tombes que l’on était obligé de les fouler pour entrer dans l’église. En 1900, le mur face à la poste fut rasé pour élargir la chaussée et niveler le cimetière. Sur son emplacement, la municipalité décida de planter des arbres. En 1906, les ponts et chaussées de l’époque proposèrent plusieurs solutions pour élargir la route et éliminer le haut mur de l’ancien cimetière qui devenait dangereux. La municipalité choisit l’édification d’un escalier monumental qui irait du carrefour de la poste jusqu’au mur du château. Sa construction souleva de violentes polémiques car de la marche inférieure jusqu’à la marche supérieure, il fallut creuser parmi les tombes et transporter bon nombre de corps dans le nouveau cimetière. Cela provoqua l’indignation d’une partie des Arettois et la proximité d’une campagne électorale n’arrangea rien à l’affaire.
L’escalier fut finalement terminé en janvier 1910.
La place commença alors à prendre sa forme actuelle. Le monument aux morts, sculpté à Arudy, fut achevé en 1920. Financé, moitié par souscriptions et moitié par la commune, il coûta 15 000 F. Quant à la croix de l’ancien cimetière, elle se trouve désormais au carrefour du Vic-de-Bas.