Trois jeunes gens se sont engagés avec Sainte-Engrâce, Aramits et Arette pour un service civique.
Léandra, 19 ans, est originaire des Vosges. Elle découvre Arette après être notamment passée « par une prépa militaire, une prépa gendarmerie et une licence de philo à la fac de lettres de Nancy ». Perrine, 18 ans, issue de la région parisienne, va se plonger dans l’histoire passionnante des migrations béarnaises du Barétous et de la Soule au cours de l’histoire. De son côté, Antoine, 23 ans, « est tombé amoureux de la région, de sa culture et de son histoire ». L’essentiel de sa mission consistera à mettre en valeur le balisage et les sentiers de randonnée autour du col de la Pierre Saint-Martin.
Grâce à l’association Insite, ces trois jeunes gens se sont engagés avec ces 3 villages pour un service civique. Thibaut Renaudin, cofondateur et délégué général de l’association, vient de conduire en mairie d’Arette une réunion de travail à laquelle assistaient notamment Maryse Othart, Pierre Casabonne et Etienne Serna, maires de Sainte-Engrâce, Arette et Aramits.
Les trois jeunes vont y résider gratuitement et leurs missions, très diverses, concerneront à la fois l’animation, le lien social, la culture, le patrimoine ou encore l’environnement et le développement durable.
L’initiative visant ces services civiques a démarré nationalement en 2019 et elle concerne aujourd’hui 130 villages dispersés dans 7 régions. « Ces jeunes gens viennent soutenir les élus locaux et les aident à la valorisation de leurs territoires, ce qui peut entraîner des créations d‘emplois », souligne Thibaut Renaudin en insistant sur le dynamisme et le regard neuf apportés par ces nouveaux villageois.
Ce projet est accompagné à la fois par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, la région Nouvelle Aquitaine et la Banque populaire. « On s’enrichit de nos différences et tous ces regards extérieurs sont intéressants » indique Annick Trounday, vice-présidente du département en charge de la jeunesse.
Cantonnée à trois villages, cette expérience de régénératon pourrait, en cas de succès, être étendue à l’ensemble des communes des Pyrénées-Atlantiques dont la population est inférieure à 1 500 habitants.