Terre de Jeux Olympiques, la commune barétounaise d’un millier d’habitants a accueilli la flamme olympique pour la 2e fois
Toute la vallée de Barétous s’est mobilisée pour le passage de la flamme. La fête a commencé dès le matin et devait se prolonger bien après le passage des relayeurs.
Une fête XXL pour le petit poucet du passage de la flamme. L’événement a mobilisé ce lundi toute la vallée de Barétous qui avait déjà pu profiter de cet événement mondial, en 1968.
La première fois, c’était à l’occasion des JO de Grenoble, alors qu’Arette pansait encore ses blessures après le séisme historique du 13 août 1967. Une exposition photographique au coeur du village retrace en quelques clichés les moments forts de cet événement.
Labellisée « Terre de Jeux », Arette a aussi mis en lumière, tout au long de la journée, Nelson Paillou, grande figure du mouvement olympique qui résidait dans la commune.
Le président du Conseil national olympique français de 1982 à 1993 a également été mis à l’honneur au travers d’une plaque commémorative inaugurée en fin de journée par la sous-préfète d’Oloron Marion Aoustin-Roth et le maire Pierre Casabonne.
Près de 250 bénévoles
Un maire sur tous les fronts, qui a réussi à mobiliser près de 250 bénévoles pour animer cette journée. Oublié le coup de gueule -aucun des porteurs des flammes ne faisaient partie des noms proposés par la commune– Pierre Casabonne pouvait se féliciter d’avoir évité les intempéries, qui la veille, avaient gâché la fête à Tarbes.
Depuis plusieurs mois, le réseau associatif local s’était ainsi parfaitement mis au diapason pour épouser le parcours et le timing de la Flamme olympique. « C’est l’un des plus beaux projets collectifs que l’on puisse porter et une formidable occasion de mettre à l’honneur notre territoire et ses habitants », estime le maire d’Arette
Terre de jeux toute l’année
La fête avait commencé dès le matin avec l’inauguration de la fresque sportive réalisée par l‘artiste oloronaise Claire Leraistre. Les plus jeunes ont ensuite eu tout loisir de sillonner les rues interdites à la circulation pour profiter des animations et ramener le Graal de la journée : le drapeau béarnais. Résultat : l’emblème claquant de jaune avec ses deux vaches rouges, était bel et bien sur tous les clichés pris lors de cette incroyable journée.
Il y avait ensuite l’embarras du choix. Mieux qu’une fête foraine, le public a pu s’élancer du clocher de l’église via une tyrolienne, danser, chanter ou participer aux Jeux béarnais traditionnels. De solides gaillards de Sauveterre-de-Béarn ont initié à la grimpe, tir à la corde, jeux d’adresse… Devant la mairie c’est l’équipe de la Pierre saint Martin qui a proposé de s’essayer à des tests immersifs. L’escalade, le vélo, la pelote, le skate… Arette a su démontrer qu’elle était une terre de jeux tout au long de l’année. Et au stade Nelson Paillou ce sont les Jinettes du Barétous qui ont régalé. Championnes des champions de la garbure, elles remettent cette année leur titre en jeu.
En attendant, elles devaient encore remettre quelques louches de potion alors que les 100 premiers litres étaient déjà écoulés. La fête devait se poursuivre sous les chapiteaux avec un œil sur les écrans géants qui retransmettaient la suite du parcours de la flamme à Pau.